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17 September 2015 1 min read

L’Association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi) a ouvert ce mardi sa traditionnelle «Alfi Global Distribution Conference». Le sujet qui a fait l’objet de toutes les attentions était indéniablement la fintech, un secteur en plein développement, à l’intersection de la finance et de la technologie.

Lors de son intervention, le ministre des Finances, Pierre Gramegna, a souligné que «la vague fintech va révolutionner non seulement l’industrie bancaire, mais également le secteur des fonds d’investissement». Il a rappelé que les investissements annuels dans les fintechs se sont envolés de 2008 à 2013, passant de 928 millions de dollars à 2,97 milliards de dollars. Ils devraient atteindre entre six et huit milliards d’ici à 2018, selon un rapport d’Accenture. La marge de progression reste importante en Europe, «car nous sommes aujourd’hui à la traîne. Nous devons rattraper notre retard au plus vite», a ajouté le ministre. A cet égard, la place financière luxembourgeoise est d’ores et déjà bien positionnée avec un écosystème fintech fort de 150 entreprises. Le pays peut notamment faire valoir son expertise en matière de confidentialité et de protection des données privées. «Nous avons abandonné le secret bancaire, mais pas la confidentialité des données», a ajouté le ministre avant de conclure que «le Luxembourg est une partie de la solution».

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