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02 May 2016 1 min read

Jusqu’ici le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) en costume-cravate pilotait l’épargne de ses clients après les avoir longuement reçus pour effectuer un bilan ­approfondi de leur situation patrimoniale et familiale. Evidemment ce service personnalisé n’est pas ouvert à tous. Au-dessous de dizaines de milliers d’euros, pour les CGP, voire de plusieurs centaines pour les banques privées, inutile d’espérerêtre chouchoutés. Cette époque est en passe d’être révolue : le conseiller à l’ancienne risque de se voir remplacer par des ordinateurs qui grâce à leurs algorithmes permettent à l’internaute d’obtenir une allocation d’actifs adaptée à son patrimoine, à son aversion au risque, à ses besoins… un service cette fois disponible dès quelques centaines d’euros.

Les « robo-advisors » (« conseillers-robots ») ­débarquent en France. Leurs noms Advize, Fundshop, Marie Quantier, Yomoni ou le tout nouveau WeSave. Cette liste va s’allonger : Evest et Saxo Banque sont annoncés d’ici à l’été, tandis que Birdee devrait se lancer en fin d’année. Ces acteurs rêvent de dupliquer le succès de Betterment ou Wealthfront aux Etats-Unis, qui gèrent plus de 5 milliards de dollars. Leur argument : ­démocratiser l’accès à la gestion de patrimoine, à moindres frais et en toute transparence.

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