41% des investisseurs, tentés d'investir via un robo advisor
A l’occasion du Paris Fintech Forum 2018, Gambit Financial Solutions dévoile les résultats d’une enquête menée en partenariat avec l’IFOP* sur la perception des robo advisors par les investisseurs français, et l’attrait qu’ils représentent pour la gestion de leurs investissements. Près d’un investisseur sur deux a déjà entendu parler des robo advisors et la majorité d’entre eux serait prête à recevoir des recommandations de leur part.
Premier constat de l’enquête : même si l’apparition des robo advisors est très récente, la plupart des personnes interviewées en ont déjà entendu parler : 42% voient ce dont il s’agit, dont 22% de manière précise. Parmi les interviewés disposant de placements, près des deux tiers (65%) sont accompagnés par un professionnel : 43% ont recours à un conseiller bancaire, et 32% à un conseiller en gestion de patrimoine. Un tiers des investisseurs interviewés qui ont investi dans plusieurs fonds gèrent eux-mêmes leurs placements. Lorsqu’ils sont interrogés sur la possibilité d’investir via un robo advisor, plus d’un interviewé sur deux fait part de son intérêt pour ces nouveaux supports de placement : 57% des personnes interrogées disposant de placements seraient prêtes à recevoir des conseils issus de robo advisors.
A l’inverse, seuls 12% se montrent rétifs à ces technologies. Près de la moitié des investisseurs accompagnés par un conseiller professionnel, seraient prêts à investir une partie de son épargne via un robo advisor. 45% des investisseurs ayant recours à un conseiller bancaire seraient tentés d’investir via un robo advisor.
Et l’ouverture est encore plus large chez les investisseurs gérant eux-mêmes leurs placements : 47% se disent prêts à investir via des robo advisors. Sur le total des personnes interviewées, 41% des investisseurs n’ayant jamais testé ce type d’outils seraient pour leur part prêts à franchir le pas et à investir via un robot conseiller. Cette part monte même à 51% chez les 35-49 ans. Même s’ils possèdent une culture de l’investissement solide et reconnaissent des points forts à ces nouvelles plateformes, peu d’investisseurs ont déjà franchi le pas. In fine, seuls 3% des personnes interviewées ont déjà investi sur des supports gérés par des robo advisors.
Mais les représentations associées aux robots conseillers sont globalement très positives. 80% des interviewés estiment qu’ils sont à la pointe de l’innovation et de la technique, 78% qu’ils permettent de gagner du temps dans la gestion de ses investissements financiers. En matière d’investissement, le rôle des conseillers professionnels est jugé complémentaire à celui des robo advisors, notamment sur le plan de la pédagogie.
Si les robo advisors séduisent une part importante des investisseurs interrogés, c’est en premier lieu en complément au recours aux conseillers professionnels que leur utilisation est envisagée : 75% des personnes interrogées les considèrent comme des outils complémentaires aux conseils professionnels. En effet, la satisfaction des personnes interviewées pour qualifier leurs relations avec les conseillers professionnels est large, notamment vis-à-vis des explications apportées pour leurs investissements (risque, performance) : 80% font part d’un satisfecit à cet égard.
L’accompagnement de leur conseiller professionnel est donc clé pour les investisseurs. « Les résultats de l’enquête réalisée par l’IFOP viennent confirmer la très grande confiance que les investisseurs particuliers accordent à leurs conseillers professionnels, déclare Geoffroy de Schrevel, Directeur Général de Gambit Financial Solutions. L’étude prouve également qu’ils sont prêts à se voir proposer par leurs conseillers de nouveaux outils, plus innovants, pour la gestion de leurs investissements. Il y a trois ans, très peu d’investisseurs auraient déclaré leur intérêt pour un robo advisor. Ils sont désormais près d’un sur deux à envisager le recours à un robot conseiller pour gérer leurs investissements. La progression est remarquable. Cela conforte notre volonté d’accompagner la transition digitale des institutions financières et des conseillers en gestion, en mettant à leur disposition des solutions en marque blanche qu’ils puissent piloter eux-mêmes. »
* Enquête menée au début du mois de janvier 2018 auprès de 300 individus présentant un profil CSP++, propriétaires de leur logement et disposant d’un revenu brut individuel annuel supérieur ou égal à 80 000 euros.